Bac : coup d’envoi le 12 juin pour plus de 130.000 candidats. Environ 26.000 élèves plancheront sur le concours de la neuvième, tandis que 55.000 écoliers participeront au concours d’accès aux collèges pilotes
Les lycéens des classes terminales sont en train de passer les épreuves pratiques du Bac 2019. Ils ont entamé cet avant-dernier parcours depuis le 24 mai et qui se prolongera jusqu’au 1er juin. Cela, avant d’affronter les épreuves écrites du Bac, à proprement parler, à partir du 12 juin (12, 13, 14, 17, 18 et 19 juin). La session de contrôle se déroulera les 2, 3, 4 et 5 juillet. Quant aux autres examens nationaux, ils se rapportent au Diplôme de fin d’études de l’enseignement de base ou « Neuvième »(général et technique) et le concours d’admission dans les collèges pilotes ou « Sixième ».
Pour le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base (Dfeeb), les dates retenues sont les 24, 25 et 26 juin tandis que pour la « Sixième » ce sera les 27, 28 et 29 juin.
Au niveau des effectifs, on estime le nombre des candidats au bac à environ 130.000. Pour les élèves de neuvième, ils ne dépasseront pas les 26.000 et ceux qui ont choisi de se présenter au concours d’admission dans les collèges pilotes, ils seront autour de 55.000.
Auparavant, les 170.000 élèves inscrits en sixième auront passé les épreuves unifiées au niveau de certaines matières dans leurs établissements. La polémique créée, récemment, à cause d’un désaccord sur les modalités de surveillance et de correction n’a plus lieu d’être puisqu’on s’est mis d’accord avec le syndicat du primaire pour reconduire les mêmes formalités que l’année dernière.
Les examens du bac ouvriront le bal
Pour l’heure, tout le monde se concentre sur les échéances à venir tant du côté des autorités que de celui des parents ou des candidats. Chacun essaye de se préparer, autant que faire se peut, pour réussir ces importantes étapes d’évaluation malgré quelques trébuchements durant les deux premiers trimestres à cause d’actions syndicales qui ne manqueront pas de laisser quelques séquelles au niveau des résultats de nos élèves.
En tout cas, c’est avec la sérénité requise que tout un chacun a commencé à s’investir pour affronter dans les conditions les plus normales ces examens et obtenir les meilleurs résultats possibles.
Comme ce sont les examens du bac qui ouvriront le bal, on commencera, bien sûr, par l’épreuve reine, à savoir la philo dès le premier jour, pour toutes les sections. Le deuxième jour sera consacré aux matières spécifiques.
Quant aux élèves de « Neuvième », les trois jours seront réservés à passer les cinq épreuves inscrites au programme. Le premier jour, les élèves subiront, de 8h00 à 10h00, l’épreuve de rédaction arabe. Après une petite pause d’une demi-heure, ils passeront l’épreuve d’anglais de 10h30 à 11h30.
La deuxième journée sera consacrée au français (de 8h00 à 10h00) et à la SVT (de 10h30 à 11h30. La clôture de cet examen sera assurée par les maths, de 8h00 à 10h00. Il y aura de petites variantes au niveau de certaines matières et de l’horaire pour les candidats du Dfeeb technique.
Le concours de « Sixième », lui, aussi, comprendra cinq épreuves. D’entrée de jeu, les élèves aborderont la première épreuve d’arabe, de 8h00 à 9h00 et l’épreuve d’anglais, de 9h30 à 10h15. Au cours de la seconde journée, ils se pencheront sur le français, de 8h00 à 9h00 et l’éveil scientifique, de 9h30 à 10h30. L’épreuve de maths mettra fin à ce concours. Elle est programmée durant la troisième journée de 8h00 à 9h00. A titre de rappel, les différents candidats doivent savoir que des mesures strictes seront observées par les surveillants concernant les fraudes. Aucun appareil électronique ne sera autorisé dans les espaces où se dérouleront les examens. Les calculatrices à utiliser par les élèves seront visées par l’administration.
D’ailleurs, il faut faire une remarque très importante à ce propos. Ces outils sont commercialisés à des prix incroyables soit dans les magasins spécialisés ou chez les libraires. Le prix d’une calculatrice dite « scientifique » dépasse allègrement les 100 dinars!
C’est trop cher pour un élève. L’idée serait de trouver une formule souple de la part du ministère en les mettant à la disposition de ceux qui ne peuvent pas s’en procurer le jour de l’examen. Cette mesure est envisageable.
Il est vrai, qu’au cours de l’année, les élèves se débrouillent entre eux pour avoir leur calculatrice. Mais le jour du bac, chacun doit disposer de sa propre machine. D’où l’urgence de trouver une solution à ce problème en contrôlant ce marché et en veillant à le réguler. Il ne serait pas décent que certains profitent de ces occasions pour imposer des prix exorbitants et injustifiables.